Il y a des périodes comme ça où vous avez l'impression que rien ne va, que tout le monde vous en veut, que le sort s'acharne sur vous, bref que vous êtes bon à rien... alors bien sûr que tout est relatif, ce n'est que du sport mais nous sommes dans une situation bien compromise et l'on aperçoit la lumière que par de très brefs moments. Il nous attend encore une séance ce samedi à saint Palais qui sent bon le crâmé. Seule victoire conquise par les ossalois lors de la première phase, c'est un nouveau challenge qui nous attend. En d'autres termes sportifs : On va à la guerre...mais avec quelle armée mon général ?" Les blessures s'accumulent et les soignés ne seront pas prêts. Et pourtant, il va falloir se démener pour faire chuter nos voisins bascoys qui ont failli venir faire un coup sur nos propes terres. Si quelqu'un, autre qu'un docteur, connait un remède pour requinquer un groupe en 48 heures, vite nous sommes preneurs de la recette. Ne mettant que très peu de pression sur les jeunes, il va pourtant falloir se comporter en hommes, voire en guerriers pour faire déjouer nos adversaires et enfin regoûter à la victoire. Mais quand vous avez l'impression d'être seul, la pente est encore plus dure à grimper. Alors positivons, c'est notre dernière chance de nous en sortir. Il reste quatre matchs et trois victoires sont nécessaires pour sortir la tête de l'eau. Vendredi soir à l'entrainement, le discours sera on ne peut plus clair : Jouerons ceux qui seront armés pour défier les gars de St Palais.