Nous sommes là dans une bataille où rien ne sert de réflechir trop longuement. Il reste trois donnes à jouer et deux mains à gagner pour espérer jouer le prochain tour. A notre table deux joueurs sont shortstack comme nous et réussir à les éliminer nous permettrait d'espérer vraiment. Sur le tournoi principal des 52 équipes, les huit dernières rentrent chez eux sans lot de consolation. Ce week-end, dur tête à tête avec l'As parren. Belle carte mais loin d'être imbattable avec un jeu surprise. Il suffit de l'amener là où on veut pour lui balancer un all in de toute beauté. Y a-t-il vraiment une tactique, je ne sais pas. Les petits tapis ont tendance à attendre leur dernière heure avant de balancer tous leurs jetons sur la table en croyant fortement se relancer. Cela peut se gagner sur un coup de dès mais j'espère que nous le ferons avec un peu plus de classe et de finesse. La table est à la maison buzarde et il sera dommageable de laisser passer une occasion aussi belle que celle-là pour y croire encore. La majorité de Titote qui régalera demain soir, mérite de tout donner pour que la nuit illuminé du "Las Vegas" ossalois soit joyeuse. La fatigue et la nervosité sont des facteurs importants quand on veut tenir le rythme, et il ne faudra pas bluffer au moment de se mettre à table pour éviter l'accident. Et peut-être que le croupier, ah le croupier...